Le fait que l’ancien président de la Commission européenne soit autorisé à travailler pour une banque d’investissement aussi problématique seulement vingt mois après avoir quitté ses fonctions montre les limites du règlement actuel”, estime Margarita Silva, qui travaille sur la transparence pour l’organisation Alter EU, à l’origine de la pétition remise à la Commission pour contester le recrutement de José Manuel Barroso chez Goldman Sachs.
“Jusqu’à maintenant, nous avons découvert que plus d’un tiers des membres de la commission Barroso a tenu un rôle ou a un emploi qui représente un conflit d’intérêts potentiel. Nous essayons d’instaurer un dialogue et de pousser la Commission à réformer le code de bonne conduite, en particulier à durcir les règles pour éviter les conflits d’intérêts en général. Nous savons que la Commission va réformer ce code, mais sur de minuscules problèmes légalistes. Sur le thème des conflits d’intérêts, il semble que la Commission ne veuille pas entendre les critiques. Et ce ne sont pas seulement les ONG qui demandent cette réforme”, renchérit Margarita Silva, de l’organisation Alter Eu.