Être ou pas sur la liste des lobbyistes épinglés par Alter EU. Chaque hiver, la conversation agite le microcosme bruxellois lors de la publication du rapport de cette association – in extenso, “Alliance pour une réglementation de transparence et d’éthique en matière de lobbying”. À Bruxelles, où l’on compte plus de 20 000 lobbyistes et 2 800 agences spécialisées, le passage du public au privé est loin d’être une rareté, avec une centaine de cas annuels.
Mais c’est la manière dont l’association européenne, qui regroupe plus de 160 syndicats, associations, sociétés académiques et entreprises publiques, dénonce le pantouflage des ex-eurocrates qui choque dans la paisible capitale européenne.
Dans le rapport 2011 d’Alter EU, pas moins de 25 hauts fonctionnaires, dont 3 Français, sont nominativement cités. Bruno Dethomas est l’un d’entre eux.